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 "serviceDescription": "Les contextes écologiques marginaux et sensibles identifient les sols sur lesquels existent de nombreux enjeux en terme de biodiversité et de services écosystémiques associés.\n\nDans le cadre de cette couche :\n\u2022 les contextes écologiques marginaux sont définis comme les contextes dans lesquels la mise en œuvre d\u2019activités de productions agricoles et sylvicoles intensives nécessite des investissements lourds et induit une rentabilité faible,\n\u2022 les contextes écologiques sensibles sont définis comme les contextes dans lesquels les enjeux écologiques (biodiversité et/ou services écosystémiques) sont importants sans être particulièrement contraignants en termes de productivité. Dans les contextes écologiques sensibles, on trouvera notamment les sols alluviaux et colluviaux plus secs, dont la richesse édaphique ne permet pas une inclusion dans la première définition. Il est toutefois évident que ces sols sont d\u2019un plus grand potentiel biologique que d\u2019autres sols secs et qu\u2019ils ont une plus grande capacité à contribuer à des services de régulation (protection contre l\u2019érosion, maintien des habitats tout au long du cycle de vie des espèces \u2026).\n\nCette couche trouvera de nombreuses applications dans les domaines de la gestion forestière (mesures particulières concernant la production sylvicole sur de tels sols), de l\u2019écologie (identification de biotopes potentiels rares et menacés, contribution au réseau écologique en Wallonie, \u2026), de l\u2019évaluation des services écosystémiques rendus par les écosystèmes wallons, \u2026\n\nPOURQUOI :\nLa réalisation de biens et de services par les écosystèmes dépend d'abord des conditions biophysiques de l'environnement. L'altitude, la topographie et les types de sol sont les principaux facteurs de l'environnement qui vont agir sur la manière dont les processus écologiques vont pouvoir assurer un certain nombre des fonctions de base. Pour révéler ces conditions particulières, la carte des contextes écologiques sensibles et marginaux a été créée.\n\nDes interactions entre la topographie, l'altitude et les types de sols découle une grande diversité de conditions écologiques très particulières en Wallonie. Sur quelques hectomètres, les sols peuvent être profonds et avoir une forte aptitude à la production de céréales, être très superficiels et ne permettre que le développement de pelouses calcaires ou de forêts claires ou être gorgés d'eau dans certains fonds de vallées ou dans les zones tourbeuses.\n\nCes facteurs et leurs combinaisons déterminent les utilisations du sol possibles et expliquent bien souvent la structure des paysages façonnés par l'homme : les zones à plus fort potentiel de production agricole étant d'abord mobilisées pour laisser les territoires les plus marginaux en terme de production à des usages plus extensifs comme les forêts feuillues, du pâturage extensif ou des zones protégées.\n\nIls influencent également la capacité des écosystèmes présents à délivrer des services écosystémiques.\n\nPour intégrer l'influence du contexte écologique sur la production de services écosystémiques, la carte des contextes écologiques est construite d'abord à partir de la Carte Numérique des Sols de Wallonie (CNSW \u2013 reproduction de la carte des sols numérique de Belgique pour la Wallonie, source : SPW), du modèle numérique de terrain (MNT 2013-2014, source : SPW) et des aléas d\u2019inondation par débordement de cours d\u2019eau (série en vigueur : 24/03/2021, source : SPW). Cette carte découpe le territoire en différentes zones caractérisées par des conditions écologiques particulières d'humidité, de fortes pentes, et de sols à substrat superficiel.\n\nCette carte a été finalisée dans le cadre de la convention « Mise en place d\u2019outils opérationnels d\u2019évaluation des services écosystémiques en Wallonie à toutes les étapes d\u2019un projet (définition de la vision, conception et mise en œuvre) » entre le SPW/ARNE/DEMNA/DEE et l\u2019ULiège (Gembloux Agro Biotech, Unité biodiversité et paysage) qui a débuté en décembre 2020 pour une durée de 18 mois. Cahier spécial des charges n° 03.02.02-20-3035.\n\nQUOI :\nLa couche est présentée sous forme de polygones. La table attributaire propose pour chaque polygone trois niveaux de légende (voir ci-dessous) ainsi qu\u2019une superficie (Area) en m².\n\nQUI :\nCette carte a été produite par l\u2019équipe du Professeur Marc Dufrêne (ULiège, Gembloux Agro-Bio Tech, Unité biodiversité et paysages) \u2013 Mme Floriane Jacquemin pour la version 2015 et Mme Marie Pairon pour la version 2021 - en collaboration avec Monsieur Patrick Engels (SPW - ARNE, Direction de la coordination des données, Coordination géomatique \u2013 cellule SIG), Monsieur Xavier Legrain (ULiège, Gembloux Agro-Bio Tech, Echanges Eau-Sol-Plantes) et Monsieur Jonathan Lisein (ULiège, Gembloux Agro-Bio Tech, Gestion des ressources forestières et des milieux naturels) .\n\nQUAND :\nLa première version de cette carte a été produite en 2015. Elle a été mise à jour en 2021 sur base notamment de la version du 24/03/2021 des aléas d\u2019inondations. Sa durée de validité est directement liée à la durée de validité de la carte des aléas d\u2019inondations et/ou la disponibilité d\u2019une mise à jour de la CNSW.\n\nOÙ :\nLa carte produite couvre l\u2019ensemble de la Wallonie. Comme la source principale de la donnée est la carte numérique des sols de Wallonie, nous encourageons l\u2019utilisateur à consulter la série de jeux de données qui compile l\u2019ensemble des informations relatives à la Carte Numérique des Sols de la Wallonie pour en comprendre l\u2019origine.\n\nCOMMENT :\nLa couche reprend une symbologie à trois niveaux. Chaque niveau reprend un code et un nom complet associé. Les niveaux peuvent être affichés sur base soit de leur code, soit de leur nom complet. Les fichiers .lyr proposés sont ceux liés aux codes des trois niveaux.\n\nLe premier niveau (contextes écologiques) distingue trois classes : le contexte écologique marginal, le contexte écologique sensible et le contexte écologique non marginal non sensible ou pour lequel les données manquent.\n\nLe second niveau (classes générales des contextes écologiques) distingue neuf classes pour les contextes écologiques marginaux et quatre classes pour les contextes écologiques sensibles. La logique de présentation des contextes est la suivante : les contextes écologiques marginaux sont regroupés en différentes catégories dans un ordre allant des conditions les plus humides vers les conditions les plus sèches :\n\u2022 Sol tourbeux et paratourbeux,\n\u2022 Sol non alluvial et colluvial hydromorphe,\n\u2022 Sol alluvial et colluvial hydromorphe,\n\u2022 Sol plus sec, artificiel ou non cartographié situé en aléa d'inondation moyen et élevé,\n\u2022 Sol sur podzol ou sur podzol en formation ou dégradé,\n\u2022 Contexte sur pente de plus de 20 degrés d'exposition froide,\n\u2022 Contexte sur pente de plus de 20 degrés d'exposition chaude,\n\u2022 Substrat superficiel et très superficiel,\n\u2022 Autre sol à texture sableuse.\n\nLes contextes écologiques sensibles comprennent :\n\u2022 Sol plus sec, artificiel ou non cartographié situé en aléa d'inondation faible et très faible,\n\u2022 Contexte sur pente de 15 à 20 degrés d'exposition froide,\n\u2022 Contexte sur pente de 15 à 20 degrés d'exposition chaude,\n\u2022 Autre substrat superficiel.\n\nMême si ils ne sont pas directement visés par la présente carte, la catégorie « contexte écologique non marginal non sensible ou pour lequel les données manquent » est également subdivisée par souhait d\u2019exhaustivité. Cette catégorie est divisée en :\n\u2022 Contexte écologique alluvial ou colluvial sur sol modérément humide à très sec,\n\u2022 Contexte écologique non alluvial ou colluvial sur sol modérément humide à très sec,\n\u2022 Contexte écologique non défini.\n\nLa dernière classe comprend les autres sols artificiels et les autres sols non-cartographiés.\n\nDans les représentations des légendes, les trois classes de cette dernière catégorie sont représentées de manière uniforme avec un aplat blanc, sans distinction des différentes classes.\n\nLe troisième niveau (classes détaillées des contextes écologiques) distingue le nombre le plus détaillé de classes. Il est à noter que toutes les classes du niveau 3 proposées dans la couche ont été identifiées par souhait d\u2019exhaustivité. Il est évident que le niveau de marginalité varie au sein d\u2019une catégorie et que ce niveau peut également varier selon le contexte (c\u2019est à dire les espèces présentes, le type de culture,..). Le niveau de détail fourni au niveau 3 permet à l\u2019utilisateur final de fixer un niveau de productivité/marginalité minimum et donc de décider d\u2019utiliser certaines classes ou non. La fusion de certaines classes détaillées peut également être revue selon les besoins.\n\nLa plupart des utilisateurs peut cependant travailler avec le niveau de détail proposé au niveau 2.",
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 "description": "Contextes écologiques marginaux et sensibles\nLes contextes écologiques marginaux et sensibles identifient les sols sur lesquels existent de nombreux enjeux en terme de biodiversité et de services écosystémiques associés.\n\nDans le cadre de cette couche :\n\u2022 les contextes écologiques marginaux sont définis comme les contextes dans lesquels la mise en œuvre d\u2019activités de productions agricoles et sylvicoles intensives nécessite des investissements lourds et induit une rentabilité faible,\n\u2022 les contextes écologiques sensibles sont définis comme les contextes dans lesquels les enjeux écologiques (biodiversité et/ou services écosystémiques) sont importants sans être particulièrement contraignants en termes de productivité. Dans les contextes écologiques sensibles, on trouvera notamment les sols alluviaux et colluviaux plus secs, dont la richesse édaphique ne permet pas une inclusion dans la première définition. 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Les fichiers .lyr proposés sont ceux liés aux codes des trois niveaux.\n\nLe premier niveau (contextes écologiques) distingue trois classes : le contexte écologique marginal, le contexte écologique sensible et le contexte écologique non marginal non sensible ou pour lequel les données manquent.\n\nLe second niveau (classes générales des contextes écologiques) distingue neuf classes pour les contextes écologiques marginaux et quatre classes pour les contextes écologiques sensibles. 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